Quatre questions sur le métier de formateur

Goût du contact, aimer transmettre ses connaissances, savoir s’adapter à des publics très différents, voici les qualités indispensables au métier de formateur d’adultes. Un secteur où les embauches sont nombreuses.

Quelle formation faut-il suivre ?

Certaines formatrices et formateurs d’adultes font acquérir des compétences professionnelles ; d’autres exercent en préformation, formation générale, insertion, orientation… Dans le premier cas, il faut d’abord  être bon dans son domaine . Une solide expérience professionnelle est requise, avec aussi le désir de transmettre ses connaissances, un bon relationnel et une grande patience. L’ingénierie de formation s’étudie ensuite en formation continue. Élaborer un plan de formation, organiser les apprentissages, animer un groupe de stagiaires de niveaux divers. Un titre professionnel de niveau bac + 2 (Formateur professionnel d’adultes) permet de développer les compétences nécessaires. Proposé par de nombreux organismes de formation continue, Afpa et autres, le cursus s’adresse à tout public de niveau 4, demandeurs d’emploi, salariés. Il alterne de 700 à 850 heures en centre avec 200 à 350 en entreprise. On peut aussi acquérir des compétences générales en ingénierie de formation à l’université, en formation initiale ou continue : licence sciences de l’éducation parcours ingénierie et formation, licence professionnelle métiers de la GRH parcours formateur conseil indépendant ou salarié, master sciences de l’éducation parcours stratégie et ingénierie en formation d’adulte…

Coût des études :

170 € en licence et licence pro, 243 € en master. Différentes possibilités de prise en charge en formation continue.

Y a-t-il beaucoup d’embauches ?

Oui. Les formateurs qui ont de l’expérience professionnelle et ont le sens de la pédagogie sont très recherchés. Dans le BTP (bâtiment et travaux publics), ce peut être une bonne reconversion après des années à travailler sur les chantiers.

Quel est le salaire net ?

Smic au départ (1 300 €), et jusqu’à 2 400 € net. Le revenu peut être bien plus important pour un indépendant, ayant une forte notoriété.

Quelles qualités sont requises ?

Aimer le contact, aimer transmettre, avoir des qualités pédagogiques, savoir s’adapter soi et son cours à des publics très différents.