Selon un sondage, la crise, plus que l’épanouissement professionnel, pousse de plus en plus de Français à envisager une reconversion dans les mois à venir.
Des perspectives économiques sombres
Plus de trois actifs (demandeurs d’emplois compris) sur cinq (63%) n’ayant jamais changé de métier considèrent que des perspectives économiques sombres pour leur entreprise ou leur secteur d’activité les inciteraient à envisager dans le futur une reconversion.
Ce motif précède l’envie de changement (58%) et l’impossibilité d’évoluer dans leur carrière (57%).
La pénibilité des conditions de travail, qui n’arrive qu’en 7e position des motifs, connaît une forte progression en trois ans (49%, +15 points).
Quand le risque de licenciement est concret, plus de quatre actifs sur cinq (82%) envisagent une reconversion, un chiffre stable par rapport à 2009.
Globalement, plus de la moitié des actifs (56%) interrogés dans l’enquête déclarent avoir déjà changé de métier ou de secteur d’activité, comme il y a trois ans.
Pour eux, l’élément déclencheur a été un choix professionnel volontaire (55%), devant une perte d’emploi ou une restructuration (24%).
Épanouissement professionnel ou nouveau départ
Ce changement a amélioré l’épanouissement professionnel de 64% d’entre eux et a représenté un nouveau départ dans la vie (71%).
Quant aux principales difficultés rencontrées lors de leur démarche, ils citent le manque d’information (34%) ou de soutien en matière de formation (31%), la complexité des démarches (24%) et le financement (17%).
Sondage réalisé par téléphone les 26 et 27 octobre auprès d’un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.